Est-on célibataire de la même façon à Tokyo qu'à Paris?: "Mlle ôishi, 28ans, célibataire" de Q-ta Minami

Publié le par luciolelarouge

La littérature de poulettes ne se limite pas aux romans. La bande-dessinée de tous horizons lui fait aussi la part belle.

 

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Ce manga en quatre tomes ("seulement", ouf) est un excellent reflet de la société nipponne d'aujourd'hui.

Entre le désir d'émancipation et le conformisme du mariage, Mlle Oishi cherche sa place.

 

Les rêves de princesse sont-ils standardisés ou avons-nous des rêves à la française? à l'américaine? à la japonaise?... Allons jusqu'au bout les filles, et vous messieurs 'les (potentiels) princes charmants', les rêves de princesse sont-ils assujettis à la société dans laquelle ils naissent???

 

Je crois que oui, quand même, nous sommes le reflet plus ou moins distordu de notre société natale. Ainsi, dans le Japon du XXè siècle des mangas édités en France, une fille pour s'accomplir rêvait de se marier, d'arrêter le travail et de faire un enfant tout en s'occupant de la maison et de son mari. C'est bien loin de l'image ultramoderne que nous pouvions nous faire de cette île.

 

En lisant des mangas, on peut également prendre conscience du changement des mentalités, et c'est le cas de Mlle Oishi que nous suivons de ses 28 ans à sa trente-deuxième année.

 

Rapidement mariée à son patron, celui-ci lui demande de quitter son travail. Ce qu'elle fait, à regret. Lorsque ce dernier perd son emploi, elle découvre chez lui une facette peu reluisante: il ne met que peu d'énergie à retrouver un emploi et s'endette auprès de tous leurs amis et parents... elle décide alors de reprendre sa vie en mains et le quitte...

 

Kon Oishi nous fait découvrir un Japon aux multiples facettes: l'argent est bien moins tabou qu'en France, la quête de soi est très présente, les rapports amoureux se compliquent - les jeunes rejetant les carcans d'hier-, le désir d'enfant et la maternité répondent à d'autres codes etc.


Cette série est écrite avec beaucoup de justesse et de tendresse.

Peut-être donc que les "modalités" de nos rêves diffèrent  mais les princesses ont toutes en commun le même désir d'accomplissement. Et l'Amour n'est jamais loin...

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Publié dans Passé au gril

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