Celle qui n'a peur de rien: Cinq filles, trois cadavres mais plus de volant d'Andrea H. Japp

Publié le par luciolelarouge

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Voici une auteure qui ne s'en laisse pas compter. 

Andrea H. Japp voltige entre les genres littéraires passant du roman noir au roman historique avec grâce et légèreté. 
 
Mais c'est un blog consacré à la chick lit', vous ne vous êtes pas trompé. C'est donc bien de littérature de poulettes dont il s'agit ici. 
 
Est-ce une tentative éditoriale pour vendre un roman de plus, en y accolant un nom célèbre? Cela aurait pu, mais cela NE fut! 
Etait-ce une commande de l'éditeur? Ou le désir de l'auteure de faire un petite exploration  (Madame est chercheuse de formation, ceci expliquant la curiosité de cela ^^) dans le monde des poulettes, histoire de voir si les cadavres dont elle use si bien prennent bien la lumière pailleté? 
Nous ne savons pas, nous supputons et cela n'entame en rien l'extrême plaisir, et je dis bien
extrême plaisir à lire et relire ce roman.

Car ce dernier est tout simplement
dé-so-pi-lant!

Il est déconseillé de le lire dans les lieux publics si vous craignez de rire... en public! 
On suit les aventures de cinq copines avec un
malicieux plaisir.

Tous les ingrédients sont bien sûr réunis: des amies hautes-en-couleur,
aux personnalités bien dessinées: la beauté malheureuse en amour, la jeune divorcée, la scientifique caractérielle etc., des hommes beaux, moches, sympas, odieux en veux-tu en voilà, des aventures dramatiques, drôles, touchantes. Il est ainsi facile de s'identifier à l'une ou l'autre suivant les situations.
Et quelles situations!

Il s'agit tout simplement d'une
épidémie de cadavres, lequel échoue dans la voiture de la psy nymphoname (j'exagère?!), l'autre dans son appartement...

On rit, c'est certain mais plus encore, on enquête, on cherche, on traque l'auteur de ces crimes car
le récit est mené par une maître du genre, il nous tient donc en haleine.

Adrea H. Japp, bienvenue dans notre "chicken sphere", et vite, on en veut encore!!!

Retrouvez dans un genre beaucoup plus noir, la critique du Ventre des lucioles sur mon Babelio et sur http://lezaludelulu.wordpress.com/2010/02/05/le-ventre-des-lucioles-dandrea-h-japp-un-roman-noir-tres-noir/.
 

Publié dans Passé au gril

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